Familles brisées par la DPJ : meurtre de 5 enfants sous leur protection

En mars 2013, l’émission Enquête, sur les ondes de Radio-Canada, réalise un reportage choc portant sur deux drames familiaux s’étant déroulés dans la région de Drummondville. Des enfants placés sous la protection du Centre Jeunesse ont été assassinés par leurs proches : une mère  a ôté la vie à ces 3 jeunes enfants le 2 décembre 2012 tandis que 18 mois auparavant, un père brûlait vif les siens.

Des rapports du danger imminent qui planait sur ces enfants ont été faits à la DPJ. Cependant,  cette dernière avait choisi d’ignorer plusieurs des signes avant-coureurs relatés par la famille des victimes. Sans tenir compte de la récente vague d’infanticide au Québec et des nombreux présages accompagnant ce phénomène, le Centre jeunesse décida de ne pas donner suite aux signalements. Une décision qui fut fatale pour 5 enfants vulnérables que l’état s’était donné la mission de protéger.

Quand la DPJ jette nos enfants dans la gueule des loups

L’émission Enquête, diffusé sur les ondes de Radio-Canada, avait révélé en février 2012 les pratiques alarmantes d’un couple de l’est de Montréal qui, sous le couvert de la bienfaisance, exploitait des familles et des enfants. Le Centre jeunesse de Montréal, qui leur avait accordé plusieurs contrats durant 7 années, a toujours nié avoir été au courant de quoi que ce soit. La DPJ déclare ne pas avoir été mis au fait des abus, mais de nombreuses nouvelles preuves et les témoignages de plusieurs personnes démontrent que le désastre aurait pu être évité. Le Centre Jeunesse savait et depuis longtemps.

Nous pouvons donc affirmer que le service de protection de la jeunesse a clairement failli à sa mission en ne dénonçant pas les abus perpétrés par des personnes qu’il a lui-même engagées. La DPJ s’est rendu complice par son silence et son inertie dans un cas où des enfants étaient victimes d’abus physiques et psychologiques. Qui sanctionne la DPJ et ses employés lorsqu’ils mettent eux-même nos enfants en danger ? Justice doit être rendue.

Par Viola Xavier