Quand la DPJ jette nos enfants dans la gueule des loups

L’Ă©mission EnquĂȘte, diffusĂ© sur les ondes de Radio-Canada, avait rĂ©vĂ©lĂ© en fĂ©vrier 2012 les pratiques alarmantes d’un couple de l’est de MontrĂ©al qui, sous le couvert de la bienfaisance, exploitait des familles et des enfants. Le Centre jeunesse de MontrĂ©al, qui leur avait accordĂ© plusieurs contrats durant 7 annĂ©es, a toujours niĂ© avoir Ă©tĂ© au courant de quoi que ce soit. La DPJ dĂ©clare ne pas avoir Ă©tĂ© mis au fait des abus, mais de nombreuses nouvelles preuves et les tĂ©moignages de plusieurs personnes dĂ©montrent que le dĂ©sastre aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©. Le Centre Jeunesse savait et depuis longtemps.

Nous pouvons donc affirmer que le service de protection de la jeunesse a clairement failli Ă  sa mission en ne dĂ©nonçant pas les abus perpĂ©trĂ©s par des personnes qu’il a lui-mĂȘme engagĂ©es. La DPJ s’est rendu complice par son silence et son inertie dans un cas oĂč des enfants Ă©taient victimes d’abus physiques et psychologiques. Qui sanctionne la DPJ et ses employĂ©s lorsqu’ils mettent eux-mĂȘme nos enfants en danger ? Justice doit ĂȘtre rendue.

Par Viola Xavier