Familles brisées par la DPJ : meurtre de 5 enfants sous leur protection

En mars 2013, l’émission Enquête, sur les ondes de Radio-Canada, réalise un reportage choc portant sur deux drames familiaux s’étant déroulés dans la région de Drummondville. Des enfants placés sous la protection du Centre Jeunesse ont été assassinés par leurs proches : une mère  a ôté la vie à ces 3 jeunes enfants le 2 décembre 2012 tandis que 18 mois auparavant, un père brûlait vif les siens.

Des rapports du danger imminent qui planait sur ces enfants ont été faits à la DPJ. Cependant,  cette dernière avait choisi d’ignorer plusieurs des signes avant-coureurs relatés par la famille des victimes. Sans tenir compte de la récente vague d’infanticide au Québec et des nombreux présages accompagnant ce phénomène, le Centre jeunesse décida de ne pas donner suite aux signalements. Une décision qui fut fatale pour 5 enfants vulnérables que l’état s’était donné la mission de protéger.

Une élève handicapée victime d’agression sexuelle à l’école John F. Kennedy

Un intervenant de l’école John F. Kennedy a été surpris en flagrant délit d’agression sexuelle contre une mineure handicapée par un de ses collègues le 12 juin 2013.  L’école à vocation spéciale accueille des élèves âgés de 4 à 21 dont la majorité est atteinte de trouble envahissant du développement avec ou sans déficience intellectuelle. L’agresseur qui a été arrêté, était en poste à l’école depuis plusieurs années.  Deux chefs d’agression sexuelle ont été portés contre lui.

La jeune victime fut transportée à l’hôpital où un rapport médico-légal fut rédigé. Sa famille, malgré les nombreuses requêtes de la mère, n’a jamais été mise au courant du contenu de ce rapport. Des preuves qui pourraient indiquer que d’autres agressions sexuelles auraient été commises à l’endroit de la jeune fille au sein de la même école auraient été fournies à la SPVM. Jusqu’à ce jour, la SPVM demeure silencieuse face aux demandes de la mère de la victime concernant les résultats des analyses de ces pièces à conviction.

La Commission Scolaire Marguerite-Bourgeoys, dont  fait partie l’école John F. Kennedy, a contacté le réseau TVA et La Presse  le 4 juillet 2013 leur indiquant par l’entremise de leur porte-parole, Jean-Michel Nahas, que tous les parents des élèves de l’école ont été rencontrés les jours suivants l’évènement. Des services sociaux et des psychologues leur ont été proposés.  La jeune victime et sa famille n’ont jamais été contactées par l’école ou la commission scolaire pour bénéficier de ces soins et d’un soutien quelconque accordé aux victimes d’acte criminel.

Suite au traumatisme qu’a subi l’enfant, sa famille l’inscrit à un autre établissement scolaire de la même commission. Pour des raisons que Mouvement Action Justice ne peut divulguer pour le moment, la direction de la nouvelle école décide de suspendre l’enfant en réaction aux plaintes que sa mère a portées contre leur établissement et la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys.

Par Viola Xavier

Témoignage de la mère de la victime dans le cadre de notre émission sur les ondes de Radio Centre-ville :

 

 

Quand la DPJ jette nos enfants dans la gueule des loups

L’émission Enquête, diffusé sur les ondes de Radio-Canada, avait révélé en février 2012 les pratiques alarmantes d’un couple de l’est de Montréal qui, sous le couvert de la bienfaisance, exploitait des familles et des enfants. Le Centre jeunesse de Montréal, qui leur avait accordé plusieurs contrats durant 7 années, a toujours nié avoir été au courant de quoi que ce soit. La DPJ déclare ne pas avoir été mis au fait des abus, mais de nombreuses nouvelles preuves et les témoignages de plusieurs personnes démontrent que le désastre aurait pu être évité. Le Centre Jeunesse savait et depuis longtemps.

Nous pouvons donc affirmer que le service de protection de la jeunesse a clairement failli à sa mission en ne dénonçant pas les abus perpétrés par des personnes qu’il a lui-même engagées. La DPJ s’est rendu complice par son silence et son inertie dans un cas où des enfants étaient victimes d’abus physiques et psychologiques. Qui sanctionne la DPJ et ses employés lorsqu’ils mettent eux-même nos enfants en danger ? Justice doit être rendue.

Par Viola Xavier