Atelier
Mardi 10 mars 2020 à 18 h
Le droit de manifester
Encourager les jeunes à prendre position
Contester les arrestations illégales.
Inscrivez votre présence pour réserver votre place par téléphone au 514 273-4302
Hadj Zitouni
Vendredi, 8 novembre 2019
Le 22 octobre 2019, c’était la date de la 10e vigile annuelle en mémoire aux victimes de bavures policières. Ils sont nombreux ceux qui sont tombés sous les balles de l’autorité policière à travers le Québec.
Cette journée commémorative était marquée par la présence notamment des mères de victimes de ces brutalités. Il y avait également des militants qui se sont donnés rendez-vous devant le siège de la fraternité policière.
Le choix de ce lieu de ce rendez-vous n’est pas anodin… En effet, les premières marches de l’édifice de la fraternité policière furent occupées par des banderoles affichant les photos de victimes dont les vies ont été malheureusement fauchées suite aux brutalités policières.
Ces manifestants ont voulu nous rappeler que la mort de ces personnes ne doit pas être insignifiante. Nous ne devons pas oublier ces individus, ces citoyens qui ont perdu la vie injustement dans des circonstances troublantes et inquiétantes. Ces citoyennes et citoyens n’auraient jamais dû mourir de cette façon.
Lors de cette vigile, il pleuvait doucement en cette fin de journée. Les organisateurs ont donné la parole aux participants. Les mères des victimes ont parlé en priorité et ont exprimé leur souffrance et douleur suite à la disparition de leurs enfants.
Les victimes étaient des adultes, mais elles restent néanmoins les enfants de ces mères. En effet, tout au long de cette vigile, les mères ne cessaient d’utiliser l’expression « nos enfants ». Ce substantif caractérise une protection parentale. Hélas, la force qui a arraché les vies de ces victimes était disproportionnée, car il y a eu un abus de pouvoir.
Les mères sont venues dénoncer ces enquêtes d’images embrouillant toutes vérités susceptibles d’introduire un policier devant une cour pénale. Des enquêtes, plutôt, des écrans de fumée, un peu trop opaques aux goûts amers venaient tristement alourdir les peines des plaignants. Ces mères ne souhaitent à personne de vivre de telles pertes injustifiées.
Toutes ces mères sont venues témoigner de leur douleur et du vide laissé par les disparitions de leurs progénitures, mais aussi du non-sens de ces fins tragiques. Il n’y a pas de façon plus brutale que celle d’enlever la vie à quelqu’un injustement. Voilà, peut-être pourquoi, ces mères n’ont pas réussi à faire le deuil de leurs enfants.
Lors de la prise de la parole : les voix de ces mères étaient étouffées, brisées, entrecoupées de sanglots. Elles espéraient la présence de politiciens à cette vigile et voulaient faire entendre leur désarroi au-delà de ce rassemblement! Il s’agit de vies, indiscutablement, qui auraient pu être épargnées.
Que puis-je vous dire? Entendre et sentir le chagrin d’une mère qui a perdu son fils, c’est une chose, mais l’entendre dénoncer une justice qui refuse de venir est toute autre. C’était émouvant de les entendre, ces mères déplorer l’injustice de l’impasse: Des enquêtes bidons miroitaient en guise de faire en dormir une population déjà hiberné à la longueur des années.
Toutes, sans exception, elles cherchaient cette justice qui fait, depuis longtemps, défaut au Québec : l’impunité policière règne.
J’étais triste de voir le peu de participants qui sont venus appuyer une telle cause. Je m’interrogeais : qu’est-ce qui est arrivé à cette société pour que ses citoyens ne réagissent pas devant un tel événement commémoratif ? Combien faut-il de morts pour réveiller les consciences face à une telle tragédie ? Il s’agit bel et bien de vies humaines qui ont été anéanties en raison d’une incompétence, d’une lâcheté démesurée, d’un acte de racisme envers autrui, d’une incapacité de gérer des moments de paniques et surtout le règne sans fin de l’impunité policière.
A la fin de cette journée du mois d’octobre, une nuit d’hiver à l’air précoce se profilait, le ciel pleurait en douceur, le vent soufflait comme pour éteindre des bougies commémoratives d’anniversaires. Les mères des victimes versaient des larmes chaudes en silence et derrière les fenêtres du rez-de-chaussée de l’édifice de la fraternité policière, soudain un groupe de curieux, fonctionnaires et policiers se sont empressés de voir le spectacle que la vigile semblait donner à l’extérieur.
L’indignation m’a saisi quand j’ai aperçu le président de la fraternité policière en train de rire au milieu de son équipe. J’ignore jusqu’à présent le contexte qui a mené ce rire difficilement justifiable, inapproprié à cette heure où les mères des victimes versaient des larmes de chagrin et de douleur. Je ne prétends pas que le rire visait la vigile. Je n’écarte pas non plus cette hypothèse, mais dans tous les cas : le rire n’avait pas sa place à ce moment précis.
NOTE : Le présent texte est construit d’après les notes du 22 octobre 2019
Le Mouvement Action Justice souhaite informer le public du nouvel horaire de sa clinique juridique.
La clinique juridique sera ouverte tous les mardis de 16h 30 à
19 h.
Les consultations sont gratuites.
Bien sûr, tout le monde est le bienvenu sans restriction aucune. Nous souhaitons renforcer la défense des droits et l’accès à la justice pour tous.
La clinique juridique sera ouverte, le mardi 22 octobre 2019 de 16 h 30 à 17 h.
Ainsi, nous vous invitons à nous appeler pour mieux planifier l’horaire des consultations.
Coordonnées : Mouvement Action Justice
4245, avenue Laval, bureau 5 AA,
Montréal (Québec) H2W 2J6
Près de la station de métro Mont-Royal
Téléphone : (514)
273-4302,
Télécopieur : (514) 273-9059
Courriel :
info@www.maj-quebec.com
Le Mouvement Action Justice souhaite informer le public de l’ouverture officielle de sa clinique juridique qui débutera les consultations gratuites portes ouvertes tous les mardis à partir de 15 h.
Bien sûr, tout le monde est le bienvenu sans restriction aucune. Le but est de vous aider à mieux vous préparer et affronter les cours de justice. Nous souhaitons renforcer la défense des droits et l’accès à la justice pour tous.
La clinique juridique sera ouverte, le mardi 15 octobre 2019 à partir de 15h. Ainsi, nous vous invitons à nous appeler pour mieux planifier l’horaire des consultations, sinon, vous pouvez vous présenter à nos bureaux et tenter votre chance de rencontrer un avocat.
Coordonnées : Mouvement Action Justice
4245, avenue Laval, bureau 5 AA,
Montréal (Québec) H2W 2J6
Près de la station de métro Mont-Royal
Téléphone : (514) 273-4302,
Télécopieur : (514) 273-9059
Courriel : info@www.maj-quebec.com
Le Mouvement Action Justice organise une manifestation, le dimanche 15 septembre 2019, de 9 h à 11 h, au 5035, boulevard de Maisonneuve Ouest à Montréal en appui à la cause de M. Robin Edgar contre le cynisme de l’église Unitarienne de Montréal et ses manœuvres arbitraires à l’empêcher d’exercer son droit de s’exprimer.
Date : Dimanche 15 septembre 2019
L’heure : 9 h à 11 h
Lieu : 5035 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal (Québec)
Pour s’y rendre : la ligne orange, station Vendôme
Soyez nombreux.
Devant le siège social de la firme d’architecture Lemay, une des compagnies qui œuvre pour la construction de la nouvelle prison pour migrants à Laval, plusieurs personnes se sont réunies pour dire non à ce projet qui est en train de se construire. Un centre de détention pour migrants qui coutera aux contribuables 138 millions de dollars. Le Canada avait déjà détenu des migrant-e-s dans des camps de quarantaines et d’internement, dans des hangars dans des ports d’entrées. Avec ce projet, le gouvernement pense mieux dérober l’atrocité du traitement inhumain réservé à ces pauvres migrant-e-s.
Voilà la réaction de notre mouvement qui fut parmi les premiers sur le lieu de la manifestation d’aujourd’hui.
Toute personne persécutée dans son pays d’origine pour différentes raisons. Elle débarque au Canada avec le sentiment d’être finalement rendue au paradis des droits et des libertés. Très vite a son arrivée, elle se voit entrainer vers un centre de détention pour une durée indéterminée, questions de procédures et vérification d’identité. Sa liberté est confisquée avec son premier pas sur le sol canadien. Le mirage de ce migrant ou de ce réfugié se brise aussitôt qu’il réalise, soi-disant, son rêve.
Maintenant, il faut appeler un chat par son nom, même si vous mettez des bouquets de fleurs le long des murs et des barbelés, une prison demeure une prison. Ce migrant, ce réfugié venant en quête de protection, de droits… Il se retrouve, au premier coup, privé de sa liberté. Incarcéré au rythme des mécanismes des centres de détentions: fouilles corporelles, surveillances électroniques, contrôle d’appels et de correspondances… Bref contrôle de toute une vie derrière les murs de la prison. En sortant de cet enfer s’il n’est pas refoulé d’où il venait, quels souvenirs peut-il garder à votre avis?
Nous sommes plutôt pour un centre d’accueil pour migrants et réfugiés. Et que ces personnes soient libres de se déplacer sans barrière aucune. Le Canada est doté d’un système sophistiqué afin de repérer les personnes indésirables. Mais pas au risque de brimer les droits fondamentaux des individus et agir à l’encontre des principes et des valeurs canadiennes.
Stoppant la construction des prisons pour migrants et réfugiés est une voie sagement réfléchie qui mérite non seulement notre soutien et notre appui, mais le soutien de toute la population du Québec.
Hadj Zitouni, président
5 septembre 2019
Voici quelques recommandations et éclairages à suivre face aux multiples abus de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Ils sont vos droits en tant que parents. La DPJ n’est pas toujours là pour le bien de vos enfants.
Connaissez vos droits en tant que parent :
Saviez-vous que…
Publication L’Ange-Gardien
Le 27 août 2019
Le mois de mars 2019, nous avons reçu une légère augmentation financière de notre bailleur de fonds le SACAIS.
Cette poussée budgétaire, nous a encouragé, aujourd’hui, le 4 juillet 2019, à finaliser avec la Commission scolaire de Montréal la signature d’un nouveau bail pour la location d’une grande salle qui sera utilisée dans le cadre de nos projets tels que l’ouverture d’une clinique juridique, d’une bibliothèque juridique, d’une salle d’atelirs et à la formation de nouveaux bénévoles.
Nous prévoyons signer un autre contrat avec une firme d’avocats pour couvrir et superviser ce volet légal.
Hadj Zitouni, président du Mouvement action justice